Imaginez à quel point le monde a changé au cours des 100 dernières années. Avec la façon dont le monde évolue et change à vive allure, on peut se sentir coincé dans sa prison intérieure en se demandant comment les choses vont évoluer. La contrariété survient par exemple quand on se met à penser à la manière dont les autres devraient se comporter. Cependant, lorsque je me concentre sur ma propre transformation, de bonnes choses commencent à se produire. Lorsque je me sens mieux dans ma peau, je nourris des sentiments positifs envers les autres et ces derniers me rendent la pareille avec une attitude plus positive.
On se sent prisonnier de l’intérieur quand on oublie de s’aimer. Avant de pouvoir aimer les autres, on devrait d’abord apprendre à s’aimer. Quand je m’aime, j’apprécie toutes ces qualités et ces vertus qui me rendent unique. Les gens sont à la recherche de l’amour à travers leurs relations ; pourtant cet amour est chargé d’attentes. On devient en effet vite contrarié lorsque nos attentes ne sont pas satisfaites. Cependant, lorsque je me détache et transforme ces attentes en sentiments d’acceptation, je peux ressentir en moi le bonheur et la sécurité, et je suis alors en mesure de partager cet amour avec autrui. Plus j’exprime l’amour, plus je reçois d’amour en retour, emplissant ainsi ma vie de joie.
On se sent prisonnier de l’intérieur lorsqu’on exprime la colère à travers des paroles négatives. La colère est un état dans lequel la langue travaille plus vite que l’esprit… Les mots colorent en effet notre comportement. Se laisser contrôlé par la colère signifie que je réprime mes qualités d’origine de tolérance et d’amour. Il est pourtant tellement agréable d’entendre des paroles empreintes de calme et dénuées d’agressivité, des mots qui élèvent l’âme et la remplissent d’une énergie nouvelle. La qualité de mon dialogue révèle ce à quoi je pense. Telle est ma pensée, tels seront les mots que je prononcerai. Le calme mental rendra mes paroles calmes. Un esprit pur génère des paroles pures et douces qui réconfortent les autres.
On se sent prisonnier de l’intérieur en raison de nos liens d’attachement et de nos dépendances. Plus une personne s’accroche à sa façon de penser, à un lieu, à quelqu’un d’autre ou bien à un rôle en particulier, plus la peur de perdre s’installe. Ce sentiment de sécurité que crée la dépendance est pure illusion. En réalité, dans la vie, tout ce qui nous est extérieur est temporaire et peut disparaître en une seconde. Que ferions-nous alors? Demandons-nous où se trouve l’ancre de notre vie. Si ce n’est pas à l’intérieur de soi, alors la souffrance s’ensuivra. Assurons-nous que l’ancre de notre vie réside bien en nous-mêmes. La partie la plus essentielle de notre être se trouve dans notre esprit. L’esprit est le logiciel, et non pas le cerveau ; le cerveau n’est que le disque dur. Chaque pensée qui vient de mon esprit génère des vibrations, qui voyagent telles des ondes sonores. Rien ne peut les arrêter.
Pour libérer le soi de tous ces blocages, prenons soin de notre esprit, faisons amitié avec lui, nourrissons-le avec de la saine nourriture, engageons-le dans des activités positives et faisons-lui faire de l’exercice avec des contenus spirituels. Tout comme un jardin répand son parfum et exprime toute sa beauté en fonction des soins que nous y investissons, notre esprit nous récompensera avec de belles pensées, une vision et des idées nouvelles, si nous veillons à le nourrir avec soin. On ne trébuche plus dans les ténèbres dès lors que la lumière de l’âme est pleinement allumée. Alors au lieu de rester coincés dans notre prison intérieure, restons dans la lumière du Divin. Libérons-nous de la P.E.U.R…. Prenons notre Envol vers Une Réalisation !
Chirya Risely