Résilience versus résignation

18 Nov, 2020

Ces derniers temps, il peut être assez décourageant d’écouter toutes les histoires d’épreuves que vivent les gens à travers le monde ; qu’on se sente seul, qu’on ait perdu son emploi ou qu’on ait peut-être même fait l’expérience d’une forme de deuil ou d’une autre. Dans la triste histoire d’une jeune femme, son petit ami l’avait quittée en plein confinement. Alors… apportons-nous beaucoup de soutien et serrons-nous les coudes! Ne nous résignons pas à la situation actuelle, car c’est le moment de commencer à développer cette fameuse résilience intérieure. Il est essentiel de garder un esprit clair et concentré et d’essayer de développer notre force intérieure, de regarder au-delà de ce qui se présente à nous aujourd’hui et demain. En ce moment, je vous encourage tous à trouver votre paix intérieure.

On a tous entendu ce genre de dictons à plusieurs reprises, à savoir que chaque problème est une opportunité déguisée et qu’« après la pluie vient le beau temps. » Mais bien sûr, c’est extrêmement difficile à retenir lorsqu’on se trouve au cœur d’un problème. Cependant, on devrait essayer de trouver des aspects positifs ; on veut sortir de ce trou noir sans avoir l’impression de devenir fous, n’est ce pas ?

Ainsi, les leçons viennent nous apprendre quelque chose dans la vie. Car si les étudiants n’avaient pas passé des tests et des examens, comment sauraient-ils dans quelle mesure ils ont progressé? De même, la vie nous envoie un test ici ou là, et c’est vraiment à nous de regarder en nous-mêmes. On devrait se réparer de l’intérieur et non pas essayer de réparer la situation, la personne, c’est-à-dire laisser l’extérieur déterminer notre monde intérieur. Quand on adopte cette approche, on gagne de la marge durant la partie, c’est-à-dire on se prépare à d’autres tests afin de les réussir pleinement.

Comment sait-on qu’on a passé, réussi le test? Quand on arrive à garder le contrôle sur notre vraie nature : c’est à dire sur nos vertus. Lorsqu’on est encore maîtres de nos vertus et de nos pouvoirs et non esclaves de nos vices. C’est alors qu’on peut continuer à être en paix avec nous-mêmes, les autres et les situations. Quand on peut continuer à être heureux, alors l’amour et la compassion peuvent aussi continuer à émaner de nos cœurs. C’est ainsi qu’on sait qu’on se débrouille bien et qu’on n’a pas permis à la peine et au chagrin de jeter leur ombre sur notre vie.

Une fois qu’on devient victime de nos problèmes, on finit par se décourager et par désespérer. On n’a alors plus le pouvoir de faire face à la situation ; on s’attend à ce qu’un héro vienne nous sauver. On peut même aller jusqu’à se résigner de la situation, céder et abandonner complètement.

On peut se plaindre à Dieu, on peut se battre avec Lui, on peut perdre confiance en Lui et on dira alors qu’on ne peut plus continuer. On L’invoque en lui demandant d’intervenir maintenant et de nous aider. Et que peut répondre Dieu à cela? Est-ce que c’est juste quand ça va mal qu’on appelle Dieu? Juste au moment où on se trouve en difficulté!? En fait, on ne voudrait pas soi -même se retrouver dans une relation aussi « conditionnelle » et exigeante… Alors pourquoi devrait-il en être autrement pour Dieu? Dieu n’a-t-il pas aussi Son amour-propre à préserver? J’entendais souvent ma mère me dire : « Tout le monde se souvient de Dieu en temps de peine mais jamais quand on est heureux. » Rien n’est si vrai. C’est quand on abandonne à Dieu la situation et notre fameux « besoin de contrôler » qu’on peut alors se sentir libres et que les choses commencent à se régler.

Donc, premièrement, il est important de trouver cette paix intérieure. Parler à notre soi élevé. Parler à Dieu par tous les moyens ; vous noterez le mot « parler »… et non se plaindre! Et d’une manière ou d’une autre, assumons au moins la responsabilité de nos propres pensées et sentiments, et prenons-nous en charge. Cela, à mon avis, ne peut venir que lorsque je suis en paix avec ce qui s’est passé ou ce qui est en train de se produire. C’est à partir de là que je commence à gagner en clarté et en compréhension et que je suis capable de m’emplir de force. Au fur et à mesure que j’accumule plus de force intérieure, cela me donne la volonté de faire ce que je juge juste et en accord avec mes valeurs. C’est dans cet esprit que je peux réussir le test avec mention.

Il est bon de regarder ce qui émergera du confinement une fois terminé.
On devrait faire l’effort de ne retenir que les points positifs qu’on a retirés de cette période.
Laisser la paix de l’esprit être notre devise pour la vie.
Rester dans notre force intérieure.
Pratiquer des affirmations et la méditation afin de garder notre alignement intérieur.
Se connecter avec la nature.
Maintenir un mode de vie sain… et ce par choix!
Prendre soin des personnes qui comptent dans notre vie.
Apprécier davantage la vie grâce à une « attitude de la gratitude ».
Laisser notre esprit s’emplir de douceur, de bonnes pensées et bons sentiments.
Laisser nos actions refléter les vertus dans notre vie.

Il est temps… de renforcer notre résilience intérieure. Devenir maîtres de nos vertus et de nos pouvoirs et non esclaves de nos faiblesses.

 

Traduit de © « It’s Time… » par Aruna Ladva, BK Publications Londres, Royaume-Uni

 

 

 

 

 

 

 

Si cet article vous a plu, merci de le partager sur vos réseaux sociaux grâce aux icônes en rouge ci-dessus.
Vous contribuez ainsi à faire rayonner la spiritualité autour de vous.

Pin It on Pinterest