« La fatigue fait de nous des fous. Elle nous prive de nos compétences, de notre jugement et nous empêche de trouver des solutions créatives. » Harvey Mackay
Qui ne se plaint pas de fatigue aujourd’hui? Tout le monde est fatigué. Des jeunes enfants aux personnes d’âge moyen jusqu’aux personnes âgées. Mais fatigué de quoi? Fatigué de faire des efforts? Fatigué de faire face au stress et aux contraintes de la vie quotidienne? Ou juste fatigué de la vie elle-même ? Alors, peut-être n’avons-nous pas du tout compris le sens de la vie.
Quand nous faisons de la vie un jeu, il y a du plaisir et seulement plus de plaisir. Nous avons tous besoin d’objectifs réalistes et réalisables, mais quand nous devenons sérieux et commençons à faire des plans irréalistes remplis d’attentes, nous nous préparons alors à des ennuis. C’est à ce moment-là que nous commençons à perdre la joie de vivre.
Regardez les enfants quand ils jouent. Ils sont absorbés par le jeu et apprécient vraiment le moment « d’être juste » présents. En outre, ils apprennent beaucoup d’habiletés sociales dans leur façon d’interagir avec les autres, tout en jouant. Quand nous rendons l’apprentissage trop formel, la vie devient alors rigide et nous sommes alors voués à perdre notre bonheur. Nous perdons la joie de jouer au jeu de la vie ; le bonheur n’est pas juste dans la victoire, mais aussi dans la participation au jeu.
« C’est cela l’apprentissage, après tout ; la question n’est pas tant si nous perdons la partie, mais comment nous la perdons, comment cela nous a transformé, ce que nous en retirons de nouveau, et que nous pouvons appliquer ensuite à d’autres parties de jeu. Perdre, curieusement, c’est gagner. » Richard Bach
En développant de plus en plus le respect de soi, nous commençons à valoriser toutes nos énergies. Nous veillons ainsi à ne pas les gaspiller. La principale raison de la fatigue vient de notre état d’esprit et du fait de trop penser, ou de ne pas penser à la bonne chose, ou de ne pas penser de la bonne manière. Du moment où nous commençons à mieux gérer nos pensées et à penser moins, ou même à apprendre à penser avant de penser, nous commençons à changer notre attitude face à la vie, nous devenons plus légers et voyons les choses avec plus de clarté.
Un esprit fatigué génère une vie fatigante et ennuyeuse. Si nous sommes déjà fatigués dans notre esprit avant de commencer quoi que ce soit, quelle énergie pouvons-nous fournir à la tâche? Souvent, nous sommes plus fatigués à penser aux tâches à réaliser qu’à les accomplir réellement !
Que se passe-t-il quand vous allez en vacances? Même si le vol est à 2 h, vous aurez hâte de partir. Vous renoncerez à dormir et à manger pour vous assurer d’être à l’heure pour le vol. Pourquoi? Parce que vous êtes enthousiaste. Votre esprit est mobilisé par le plaisir et le fait de passer du bon temps… et non pas par l’effort. Au fond, l’esprit se conditionne au jeu et à l’aventure et c’est pourquoi nous ne ressentons aucune fatigue. La logistique du voyage, c’est une tout autre histoire. Mais d’une certaine manière, nous sommes aussi capables d’y prendre plaisir.
Il en va de même avec la pratique du sport. Nous sommes capables de courir énergiquement après une balle, nager des kilomètres sans penser à la fatigue. D’ailleurs, l’exercice et le mouvement ne sont pas seulement bons pour le corps, mais ils éliminent aussi le brouillard qui embrume le cerveau et nous permettent ainsi de penser avec plus de clarté. En fait, chaque fois, c’est le sentiment de vivre quelque chose de nouveau qui nous permet de fonctionner à notre meilleur. Pensez-y. Seriez-vous heureux de manger le même repas tous les jours? De même, l’esprit a besoin de nouveauté et de défis pour grandir. La méditation est un outil qui nous aide à recharger l’esprit. Grâce au clic d’une seule pensée, nous pouvons transformer notre esprit fatigué en un esprit enthousiaste.
Morale de l’histoire, apprenons à aimer ce que nous faisons, à mieux choisir nos activités et comment nous avons envie de les mener, et nous constaterons alors que nous sommes au final bien moins fatigués.
Aruna Ladva, tiré du Daily Guardian