Passer en douceur de la peur à l’amour

27 Jan, 2022
Être humain méditant à cœur ouvert devant la carte du monde

de BK Veronica, du Daily Guardian

L’un des besoins les plus essentiels du monde actuel semble être celui de stabilité. Cependant, la plupart des gens vivent dans un état d’instabilité et d’insécurité en raison de peurs identifiées ou non identifiées.

Certaines peurs nous sont claires et évidentes, alors que d’autres sont bien cachées et n’apparaissent que dans certaines circonstances. Pour beaucoup, le confinement et la cessation brutale d’une vie active bien remplie ont pu, en raison de l’abondance soudaine de temps dont nous disposons, faire remonter à la surface bien des peurs. Peurs que nous avons peut-être réprimées depuis longtemps.

Avec courage, honnêteté et un peu d’investigation, il est possible de commencer à reconnaître, comprendre et accepter ce qu’est la peur, pour que cela nous mène vers un changement permanent.

Si le sentiment d’anxiété et de peur s’avère difficile à cerner, il y a trois questions à se poser.

  1. Ai-je peur de Dieu?
  2. Ai-je peur des autres?
  3. Ai-je peur de ce qui va arriver ou ne pas arriver?

Parfois le sentiment totalement trompeur d’un Dieu punitif, hérité de longue date et qu’on n’avait jamais pris le temps de regarder, peut générer de la culpabilité et le besoin de se voir puni.

Si j’ai peur des autres, de quoi ai-je peur au juste… du rejet, de la vengeance?

Ai-je peur d’être incapable de supporter ou de gérer tout ce qui pourrait se présenter à l’horizon?

Parfois, nous réprimons nos peurs à un point tel que lorsqu’elles remontent à la surface ; elles deviennent si énormes et disproportionnées par rapport à la réalité, qu’elles peuvent même ressembler à des monstres.

Les recherches ont démontré que les très jeunes enfants n’ont pas uniquement peur des monstres inconnus, mais également des bruits forts, de la chute et de la séparation. Mais pour nous adultes, c’est le bruit de la peur qui hante notre tête que nous craignons ; nous avons peur qu’il nous arrive quelque chose de mal ou de nous retrouver séparés et seuls.

Dans pareilles situations, nous pouvons cependant réagir avec l’innocence d’un enfant ; ce genre d’innocence qui attire à soi une confiance immédiate. Nous devons nous rappeler que toutes les erreurs que nous avons pu commettre le furent en toute innocence, dénuées de toute véritable compréhension et exercice de notre vrai pouvoir.

Nous pouvons alors mettre toute notre confiance dans le véritable « Seigneur Innocent », Celui qui nourrit un immense amour bienveillant pour chacun. Nous devons nous rappeler que, si chacun de nous est un individu à part entière et le restera à jamais, la famille humaine, la nature et le monde animal ne font qu’un ; il n’y a en réalité aucune séparation.

Il fut un temps où tout était divin et ce temps doit revenir. Que l’hésitation, le premier pas vers la peur, ne me prive pas de mon droit de retrouver la divinité en moi.

Pour ressentir cette unité, je peux m’unir avec le Divin, faire confiance que tout ira bien et partager l’énergie de mes bons souhaits et sentiments purs avec toutes les âmes du monde.

 

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